Alimentation industrielle et restauration rapide : comment assurer une transition écoresponsable 

La révolution industrielle qui a affecté la société occidentale a certes révolutionné le système économique et les méthodes de production, mais le revers de la médaille représente bien plus qu’un fléau. Et pour cause, la biodiversité, l’équilibre écologique et environnemental font l’objet d’un déclin sans précédent.

De nouvelles marques alimentaires s’incrustent dans le quotidien à grand renfort d’influenceurs et de publicités. Cependant, en raison de l’empreinte carbone du secteur de la restauration, les prémices d’une prise de conscience écologique sont de plus en plus perceptibles.

Découvrez dans cet article l’incidence du modèle de restauration contemporain sur l’environnement.

Sommaire

Matières plastiques et fast-food, une cohabitation préjudiciable pour l’environnement

Le recours au fast-food est devenu un réflexe quand survient la pause-déjeuner. Pour chaque achat effectué, un emballage à usage unique est presque imposé. C’est surtout l’environnement et la biodiversité qui en payent le prix fort. Les océans et les forêts portent continuellement les stigmates de cette nouvelle tendance.
La profusion des débris plastiques dans les océans est d’autant plus préoccupante que cette décharge flottante s’assimile parfois à un « septième continent ». Ces déchets ne sont rien d’autre que des emballages alimentaires, des fragments de polystyrène, des pailles en plastique, etc. Ils hantent également les forêts, contaminant tous les maillons des réseaux trophiques.

Ces matières n’étant pas biodégradables, quatre siècles sont nécessaires pour leur désagrégation complète. Il urge donc de trouver de meilleures alternatives pour remédier à l’usage abusif du plastique dans la restauration. En effet, le secteur de la restauration doit résolument s’engager dans une démarche écoresponsable. Remplacer les pailles en plastique par des matières biologiques serait un bon début.

L’incidence écologique de l’usage du plastique dans la restauration se décline selon les points suivants :

  • La pollution marine ;
  • La déstructuration de la biodiversité ;
  • Les perturbations du cycle de vie des phytoplanctons et des zooplanctons.

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 La restauration rapide et ses dommages écologiques

La production alimentaire implique de grandes quantités d’énergie, avec des émissions significatives de CO2. Ces dernières années, il a été constaté que les aliments gras, cuits à haute température, en particulier ceux cuits directement sur une flamme, sont ceux qui produisent le plus de gaz à effet de serre.

Les burgers et les poulets frits, par exemple, sont les aliments les plus consommés dans l’alimentation haut de gamme et aussi les plus nocifs : tous les 500 kg de hamburgers cuits correspondent environ à 25 kg d’émissions de polluants ! Graisses et huiles hydrogénées, conservateurs, agents levants, additifs chimiques, et même le fer réduit constituent 50 % des plats typiques de la restauration rapide.

En plus de l’aspect relatif à l’émission de gaz polluants, les burgers comme les frites sont également nocifs pour les réserves d’eau. La préparation de ces repas émanant de la restauration rapide induit une déperdition significative des réserves hydriques de la planète.

Des dispositions légales en faveur d’une transition écoresponsable

Au regard du déclin climatique et environnemental que subit la planète, le pouvoir exécutif et judiciaire n’a pas tardé à trouver le compromis idéal pour interrompre la saignée. C’est bien la loi du 10 février 2020 relative à l’économie circulaire et la lutte contre le gaspillage qui servira de substrat pour cette transition écoresponsable dans le secteur de la restauration rapide.

S’inspirant de la Charte de l’environnement de 2004, cette loi a pour but la préservation des ressources naturelles et la réduction des déchets. Cet objectif ne saurait être atteint sans l’instauration d’un nouveau modèle de consommation et de production.

À travers une diversité de mesures, cette loi vise à éradiquer de manière systématique d’ici 2040 l’usage du plastique dans la restauration rapide.

Auteur du message: Etienne

Très porté sur l'environnement et sur l'écologie, je souhaite sensibiliser les plus sceptiques à travers mes articles.