Le principe de l’hygiène naturelle infantile (HNI) est assez simple : il s’agit de savoir reconnaître et de repérer les besoins en élimination de l’enfant et d’y répondre sans utiliser de couches mais sans bien sûr que l’enfant ne pâtisse de son inexpérience. Le principe se base sur une communication parent-enfant.
Sommaire
En France cette pratique est encore restreinte et confidentielle.
En étant attentif aux signaux d’émission de selles ou d’urine du bébé, le parent est en mesure de répondre au bébé en lui proposant une position et un lieu adaptés où faire ses besoins. On met le bébé dans une position naturelle lui permettant de relâcher son corps pour faire ses besoins. La maturité des sphincters n’entre donc pas en jeu et l’HNI est applicable dès la naissance et jusqu’à acquisition de la propreté de l’enfant. Vous trouverez sur ce site d’informations une rubrique enfance pour d’autres conseils utiles à votre enfant.
Une multitude de choix peuvent conduire les parents à mettre en place l’HNI. Écologiquement parlant, l’absence de couche est un bonus indiscutable : on ne produit aucun déchet et on n’a pas besoin non plus de laver sans arrêt des couches donc on consomme beaucoup moins d’eau. Économiquement, inutile de faire des calculs savants, l’avantage est tout vu. D’un point de vue santé, l’HNI peut être une solution aux bébés développant beaucoup d’érythèmes fessiers lors du port de couches. Les bébés avec des coliques se trouveront aussi plus facilement soulagés par la position accroupie rapidement adoptée.
Psychomotricité et Hygiène naturelle
Les effets sur la psychomotricité de l’enfant sont constatés d’après les expériences effectuées et montre un développement précoce de facultés motrices chez les enfants sujets à ce type de méthode. En effet le port de la couche implique de rester en contact avec ses excréments, ce qui, vous en conviendrez est assez désagréable. De ce fait les enfants ayant porté des couches, qu’elles soient lavables ou jetables tendent à développer la faculté d’ignorer ce qui se passe en dessous de leur ceinture. C’est une professeure de danse qui a remarqué que ces enfants avaient plus de difficultés à coordonner le haut et le bas de leur corps, comme si leur corps était séparé en deux parties distinctes tandis que les enfants ayant pratiqué l’HNI considéraient leur corps dans son ensemble.
Pour faciliter la mise en œuvre de l’HNI il existe des vêtements et des accessoires adaptés et astucieux. Tout d’abord on trouve des formes de protections absorbantes et imperméables faciles à défaire qui remplacent les couches mais permettent une certaine « sécurité » si le bébé se soulage sans qu’on l’ait anticipé. Mais dès les premiers jours de la mis en pratique de l’HNI, vous vous rendrez compte que le bébé est capable d’attendre que vous lui retiriez le lange (qu’il porte par sécurité) avant de faire ses besoins.
Le linge pour enfants
Globalement l’idée est de pouvoir retirer rapidement tout vêtement afin de répondre instantanément au besoin d’éliminer de l’enfant. Ainsi les collants par exemple seront remplacés par des jambières. A la place d’une grenouillère trop longue à défaire, le bébé peut porter une baby gown dont le bas est une jupe resserrée par un élastique. Il est alors facile de remonter ce vêtement au dessus de la taille de l’enfant pour lui permettre rapidement de faire ses besoins. Le pantalon chinois est conçu pour les enfants un peu plus grands qui apprennent à se débrouiller seuls. Sa caractéristique est que l’entre-jambe n’est pas cousu mais les pans s’écartent devant et derrière lorsque l’enfant s’accroupit. Enfin, on trouve également des pots anatomiques ou des pots portables refermables (pour les trajets en voiture par exemple) qui peuvent être utile à des fins de développement personnel chez l’enfant qu’il est urgent de ne point ignorer.
