La qualité de l’air se dégrade continuellement au fil des années dans tous les pays. Ce phénomène prend une proportion plus inquiétante aux abords des autoroutes compte tenu de la toxicité des gaz émis par les engins roulants. Dans l’espoir de filtrer l’oxygène respiré, les motocyclistes se mettent souvent des masques spécifiques. Cela les protège-t-il pour autant ? Devez-vous vous fier à cette solution ? Découvrez notre avis sur ces accessoires et les astuces pour mieux vous préserver de la pollution atmosphérique.
Sommaire
Masque antipollution, des modèles ordinaires peu efficaces
Contrairement à un automobiliste, vous respirez souvent à pleins poumons lorsque vous circulez à moto ou à vélo. Bien évidemment, vous absorbez l’air avec tous ses composants toxiques comme le dioxyde de soufre, le gaz carbonique, les particules de diesel, le benzène, etc. Cela vous expose à des maladies et à des infections. Le bon sens recommande de protéger vos narines et votre bouche lorsque vous circulez à moto ou à vélo. Cette précaution s’impose aussi aux piétons qui déambulent aux abords des routes très fréquentées.
La plupart des usagers se contentent des masques antipollution ordinaires. Ils intègrent souvent des filtres électrostatiques. Ils ne retiennent généralement que les poussières et les particules. Ils ne réussissent pas à capter les autres gaz comme l’azote, le dioxyde ou le benzène. Ceux-ci se retrouvent donc directement dans vos poumons lorsque vous utilisez ces accessoires. Quant aux masques de chirurgiens, ils ne vous protègent pas véritablement de la pollution extérieure. Les professionnels en portent uniquement pour éviter de répandre des postillons et pour se préserver des miasmes. De même, les filtres intranasaux représentent des équipements peu pratiques. Vous absorberez une infinité de gaz toxiques dès que vous ouvrirez la bouche. La plupart des masques antipollution ordinaires se révèlent peu efficaces.
Masque antipollution, les réserves de l’ANSES
Conscients des enjeux environnementaux, les fabricants rivalisent d’ingéniosité pour perfectionner leurs articles. Ils commercialisent désormais des modèles FFP (Filtering Facepiece Particules). Ils se démarquent par leur capacité à couvrir la moitié du visage. Les producteurs doivent même se conformer à la norme E149 pour obtenir la certification FFP. Compte tenu de leur catégorie (FFP1, FFP2 ou FFP3), ces masques réussissent à capter jusqu’à 98 % des particules. Ils récupèrent systématiquement le pollen, les virus, les projections de plomb, de béton ou d’amiante. En dépit de leur perfectionnement, l’Agence nationale de sécurité sanitaire ne recommande pas leur utilisation. L’organisme pointe de nombreuses insuffisances dans son récent rapport publié en 2018.
- La configuration de ces masques antipollution ne tient pas compte de la morphologie des usagers. L’air réussit souvent à les pénétrer facilement dès qu’ils n’épousent pas convenablement les contours de vos joues et de votre nez. Les barbus ne devraient donc pas en utiliser. Cela ne leur offre aucune protection.
- Leur efficacité dépend fortement des mouvements effectués par le porteur. Malheureusement, vous ne pourrez pas rester immobile sur votre vélo ou votre moteur. L’air parvient à s’engouffrer facilement dans vos masques au fur et à mesure que vous accélérez. Cela vous expose aux principaux polluants couramment évoqués.
- Enfin, ces accessoires ne filtrent que les particules. Vous inhalez donc tous les autres substances néfastes comme l’ozone ou le dioxyde d’azote.
Fort heureusement, un masque sorti en 2020 redonne espoir aux milliers d’usagers qui subissent quotidiennement à la pollution atmosphérique. Dénommé Atmos Facewear, il réussit à capter environ 98,7 % des gaz à l’origine des gênes respiratoires. Il s’apparente à un casque VR en raison de son aspect translucide. Il s’adapte à tous les styles grâce à son design épuré. Il dispose d’accessoires de maintien très performants. Mieux, son système de filtration vous fournit des statistiques en temps réel. Vous pourrez les consulter sur votre smartphone via une application dédiée. Celle-ci affiche en continu les informations liées à votre rythme de respiration et aux volumes. Il se révèle 50 % fois plus efficace que les modèles ordinaires. Pour en savoir plus sur ce masque antipollution révolutionnaire, rendez-vous sur Science Expert.
Privilégiez un masque antipollution performant pour moins subir les effets néfastes de la pollution atmosphérique.
Masque antipollution, la nécessité de rouler doucement
Un accessoire de type Atmos Facewear suffit largement pour la protection des piétons. Ils peuvent se promener partout avec la certitude de respirer moins de gaz toxiques. Néanmoins, vous devez vous montrer beaucoup plus prudent lorsque vous circulez à vélo ou à moteur. En effet, la vitesse accélère le rythme de votre battement cardiaque. Cela vous contraint à inhaler beaucoup plus d’air pour alimenter le sang et les cellules en oxygène. Cela empêche souvent les masques de jouer convenablement leur rôle de filtre. Pour prévenir ces désagréments, roulez plutôt de manière modérée. Cela évitera toute glissade de votre équipement qui vous exposerait aux gaz toxiques. Le port de ces accessoires ne doit pas vous transformer en super héros. Circulez à vitesse raisonnable pour empêcher toute hyperventilation. Vous pourrez respirer normalement par le nez.
Masque antipollution, l’urgence d’adapter votre itinéraire
Peu importe l’équipement de protection retenu, ne perdez pas de vue les recommandations de l’Agence nationale de sécurité sanitaire. Ne vous exposez pas aux substances toxiques en fréquentant les boulevards bondés de voitures et d’engins roulants. N’oubliez pas que l’air parvient très souvent à se glisser dans les endroits les plus improbables. Ne vous fiez donc pas entièrement à l’étanchéité de votre masque en affrontant des gaz irritants et des particules fines. Éloignez-vous des flux de véhicules.
Selon une étude publiée par Airparif en 2009, le taux d’exposition à la pollution reste doublement élevé sur les autoroutes que sur les pistes cyclables. Dans les couloirs de bus, le pourcentage diminue légèrement et s’établit à 30 %. Les recherches menées par l’institut « Science for Environment Policy » ont abouti pratiquement à des résultats identiques. Certains scientifiques ont même réalisé des travaux pour concevoir la carte verte de quelques villes. Le document indique le taux de particules fines à chaque emplacement de ces cités. Privilégiez donc les petites ruelles peu fréquentées lorsque vous vous déplacez avec un vélo ou un engin à deux roues. Quelquefois, l’itinéraire le plus écologique parait assez long. Ne vous exposez pas aux gaz toxiques en empruntant un raccourci.
Masque antipollution, des applications pour optimiser vos trajets
Conscientes des enjeux environnementaux, quelques startups ont développé des logiciels pour aider les motocyclistes à définir facilement des itinéraires verts. Ces programmes permettent d’apprécier en temps réel la qualité de l’air avec un objet connecté. N’hésitez pas à les utiliser pour surveiller le degré de pollution afin d’éviter les ruelles à risque. Cela optimisera la protection offerte par votre masque. Différentes applications peuvent jouer parfaitement ce rôle.
- Airparif convient pour suivre les indices français et européen. Ses cartes présentent les concentrations de gaz toxiques des différents tronçons présents sur votre parcours. Vous y découvrez les proportions de dioxyde d’azote, d’ozone et de particules. Cela vous aidera à définir facilement votre itinéraire pour respirer sainement. Vous pouvez effectuer les recherches en mode piéton, vélo ou running.
- Air Quality Now représente également une application très pratique. Il permet d’apprécier la qualité de l’air dans différentes villes de l’Union européenne. Il affiche un tableau comparatif avec des indicateurs sur le degré de pollution. La plateforme propose un panorama quasi complet de la France. Par contre, elle ne s’étend pas à toutes les villes européennes.
- Airvisual impressionne par sa grande polyvalence. Ce logiciel présente les statistiques des principaux gaz toxiques. Cela vous donne une idée de la qualité de l’air à l’endroit où vous vous trouvez. Il énumère la liste des polluants présents dans l’atmosphère. Il en tient compte pour vous délivrer quelques conseils en matière de santé.
Masque antipollution, priorité à la protection de l’environnement
Aujourd’hui, tout le monde cherche à se protéger des gaz toxiques présents dans l’air ambiant. Les fabricants rivalisent d’ingéniosité pour perfectionner leurs produits dans un pur esprit capitaliste. Ils souhaitent avant tout réaliser un profit. Peu de personnes se soucient véritablement de la sauvegarde de notre planète. Quelques grand-messes annuelles viennent tirer la sonnette d’alarme sans réussir à impacter les comportements des citoyens. En dépit des menaces perceptibles, des climato-septiques osent encore donner de la voix pour distraire l’opinion publique. Les associations de défense de l’environnement doivent rivaliser davantage d’ingéniosité. La sauvegarde de la planète doit impérativement passer avant l’intérêt des entreprises industrielles et des autres gros pollueurs de la nature. Une journée sans masque dans certains pays asiatiques suffirait pour que la population se rende véritablement compte de l’urgence de prendre des mesures concrètes pour réduire l’ampleur de ce phénomène. Oui, les masques peuvent actuellement nous sauver des gaz toxiques présents dans l’air. Mais, pendant combien de temps encore ?
En définitive
Le port de masque antipollution représente une bonne solution. Cela traduit une prise de conscience des risques respiratoires et des problèmes auxquels vous vous exposez. Les modèles avec filtres à charbon et les versions chirurgicales vous protègent uniquement des grosses particules et de la poussière. Vous continuez donc d’aspirer les principaux gaz néfastes présents dans l’atmosphère. Fort heureusement, vous pouvez compter sur un masque antipollution performant comme Atmos Facewear. Il vous évite de respirer les gaz toxiques contenus dans l’air ambiant. Toutefois, ces accessoires de protection ne doivent pas faire perdre de vue l’urgence de préserver l’environnement.