Depuis quelques années les conférences sur l’état de la planète ne cessent de s’enchaîner. Au cœur des débats, il y a les stratégies à mettre en œuvre pour limiter l’émission des gaz à effets de serre. Dans cette lutte les politiques doivent jouer un rôle prépondérant. La diminution de la pollution, surtout celle automobile, est l’une des grandes préoccupations des différents États. En France, les Nouveaux Véhicules Électriques Individuels (NVEI) se révèlent être l’une des solutions pour lutter contre cette forme de pollution. Il y a toutefois d’autres décisions qui ont leur efficacité dans cette lutte. Nous allons vous en dire plus, dans cet article, sur ce sujet.
Sommaire
Les NVEI et les nouvelles dispositions de la loi
De nouvelles dispositions législatives encadrent de plus en plus les NVEI.
Le NVEI, c’est quoi ?
Les NVEI sont des moyens de déplacement très peu polluants et peu encombrants. Ils facilitent le transport dans les grandes agglomérations. Les NVEI sont souvent identifiés grâce à leurs nombres de roues. Elles varient entre un et quatre. Ces véhicules sont équipés d’un guidon, d’un siège, mais aussi d’une batterie électrique, que les utilisateurs peuvent recharger. Sur le marché, on distingue plusieurs types de NVEI. Les plus répandus sont l’hoverboard et la gyroroue. Économes, les NVEI sont des véhicules plutôt simples à maîtriser. Ils sont disponibles en cinq tailles : 4,5 ; 6,5 ; 8 ; 8,5 ; et 10 pouces. Ces moyens de déplacement disposent d’une application connectée très pratique. Elle permet de changer de mode de vitesse, de localiser l’engin et de gérer le NVEI dans son entièreté. Le choix de la taille d’un NVEI dépend principalement de la masse de l’individu et de l’environnement dans lequel le véhicule sera utilisé. Pour un individu de 18 kg, il faut prévoir par exemple un NVEI de 4,5 pouces. Quelques mesures de sécurité équipent ces autos. Le véhicule se met en effet à biper quand la vitesse est excessive ou la batterie déchargée. Afin de protéger les utilisateurs, une combinaison de sécurité est nécessaire avant de se mettre en route. Au vu de l’opportunité que représente le NVEI dans la mobilité responsable, l’État a pris certaines décisions en vue de formaliser l’utilisation de l’engin. En voici la quintessence !
Dispositions réglementaires pour les NVEI
Les NVEI sont pour plusieurs raisons, une bonne alternative pour réduire l’émission des gaz polluants des voitures. La réglementation était floue à propos de ces engins. Il était donc malaisé de les classer parmi les piétons, cyclomoteurs ou vélos. En décembre 2019, la loi sur la mobilité a été adoptée. Selon les dispositions réglementaires, un NVEI avec une vitesse de 6 km/h peut être toléré sur un trottoir. Il est dans ce cas assimilé à un piéton. Les utilisateurs ne pourront cependant pas rouler, à cette vitesse, sur la chaussée sans plaque d’immatriculation. Il en est de même pour les pistes cyclables, parce que réservées aux cycles à deux et trois roues. Lorsque le NVEI a la capacité de dépasser les 25 km/h, il peut circuler sur une route, mais là encore avec des conditions. Le conducteur doit avoir plus de 14 ans d’âge, et posséder le Brevet de Sécurité Routière (BSR) ou le permis de conduire de la catégorie AM. Pour pouvoir circuler sur la chaussée, le conducteur doit posséder un engin qui dispose d’un siège et de rétroviseur. La loi exige que les conducteurs de ces engins soient bien protégés. Casques, genouillères, coudières, protège-poignets sont entre autres les protections qui sont exigées. Depuis peu, il est exigé que les propriétaires de ces véhicules fassent recours à une assurance dédiée. Elle les protège en cas de pépins. La responsabilité civile longtemps utilisée pour les conducteurs de ces engins est aujourd’hui remplacée par des contrats d’assurance spécifiques. Il est en outre possible aux usagers qui le désirent de louer un NVEI. Dans ce cas celui qui loue le moyen de déplacement doit l’inclure dans le contrat d’assurance. Vous devez savoir que l’absence d’assurance sur un NVEI en circulation peut entraîner une suspension de permis et une amende de 3 750 euros. À vous donc de vous rapprocher des compagnies d’assurances pour le type de contrat qui vous convient ! En dehors de la normalisation de l’usage des NVEI dans la circulation, d’autres réformes se sont montrées efficaces dans l’importante de la lutte contre la pollution environnementale. Desquelles s’agit-il ?
Réformes et pratiques écologiques à succès
Elles sont multiples.
L’instauration du certificat qualité de l’air
Le transport routier est l’une des sources de pollution urbaine. Le certificat qualité de l’air a donc été instauré pour pallier ce fait. Cette vignette est valable dans certaines zones pour classer les véhicules selon leur taux de pollution. Le certificat prend la forme d’un autocollant. Il est placé directement sur le véhicule. Dans la réglementation, il existe 6 niveaux environnementaux. Dans certaines zones d’ailleurs, ce certificat donne droit à quelques avantages :
- Le véhicule peut circuler dans les zones à circulation restreinte (ZCR) ;
- Des conditions de circulations privilégiées ;
- Des modalités de stationnement préférentielles.
La vignette verte est attribuée aux véhicules électriques alors que la couleur violette est prévue pour les véhicules gaz ou ceux hybrides rechargeables.
La mise en place de différentes taxes d’incitation
Mettre en circulation des véhicules qui polluent peu est l’un des moyens trouvés par l’autorité pour réduire, dans le secteur automobile, l’émission des gaz nocifs. Pour y arriver, l’État français a préféré miser sur des primes d’incitation qui se sont avérées productives. L’exemple le plus parlant est la prime spéciale appelée bonus écologique. Il s’agit d’une aide financière destinée aux acquéreurs de véhicules neufs, fonctionnant avec l’énergie électrique et ayant un taux d’émission de gaz nul. Le bonus écologique est directement déduit du prix d’achat de la voiture et atteint 6 000 euros. Pour inciter les populations à acheter les véhicules peu polluants, un malus a été également créé pour ceux qui achètent les véhicules ordinaires. Ce sont en réalité ces malus qui financent les primes allouées aux acquéreurs de voitures électriques neuves. Et ce n’est pas tout ! Les individus qui possèdent des voitures ordinaires à essence ou diesel et qui désirent les changer avec des véhicules électriques bénéficient d’une aide de près de 10 000 euros de la part de l’État. Les véhicules utilitaires sont également concernés par ces dispositions d’aides à la protection de l’environnement. De quoi vraiment inciter les usagers à opter pour des engins non ou peu polluants. À la base, les scooters sont des engins peu polluants. Leur version électrique l’est encore plus. Acheter donc un scooter électrique donne droit à une prime d’aide qui s’élève à 1 000 euros. La taxe carbone par contre est une taxe instaurée par les autorités pour faire augmenter les prix de l’essence et du gaz. Loin d’être une volonté de créer une inflation, cette taxe est destinée à encourager l’achat de voitures électriques qui ne nécessitent pas ces carburants pour fonctionner.
La maitrise des flux automobiles
Les causes de la trop grande pollution sont diverses et variées. Les gaz de voiture en sont pour beaucoup. C’est pour cela que certaines municipalités avaient décidé de jouer sur les flux de véhicules pour diminuer de façon significative les gaz polluants. Dès qu’elles ont limité à 30 km/h la vitesse de circulation autorisée en agglomération, les résultats ont été sans appel. Les populations ont préféré la marche ou les vélos pour se déplacer au lieu des véhicules. Certaines grandes capitales européennes ont d’ailleurs opté pour une interdiction pure et simple de certains véhicules dans des zones qualifiées : à faible émission LEZ. Les voitures autorisées sont celles portant des vignettes de bon certificat d’air. À Berlin par exemple l’amende en cas d’infraction est de 40 euros avec des retraits de points sur le permis de conduire, tandis qu’en Suède, elle est de 113 euros. La législation anglaise est davantage plus corsée avec une amende pouvant grimper à 600 euros et le contrôle effectué par le système de surveillance caméra de la ville. Toutes ces mesures ajoutées à la création de péages urbains qui sont basées sur la maitrise du flux automobile ont permis de diminuer drastiquement la pollution dans certaines villes. Elles permettent par ailleurs de préserver davantage celles qui avaient déjà pu atteindre un seuil acceptable de propreté atmosphérique.
La promotion du transport commun
Les embouteillages observés dans certaines métropoles ont motivé la promotion du transport en commun dans la majorité des capitales européennes. Les résultats se sont révélés être plus que satisfaisants ! En plus d’être économique, cette initiative a permis de réduire le nombre de voitures en circulation, et par ricochet la quantité de gaz émise. Ces résultats probants ont encouragé les autorités à moderniser davantage les installations de transports en commun ainsi que les moyens matériels exploités dans le secteur. Aujourd’hui une bonne partie des populations a adopté pour ses déplacements le métro, le bus ou encore le train. Il faut noter aussi qu’on observe de plus en plus de nouveaux trains et bus électriques ou hybrides.
Des décisions pour la sauvegarde de la planète
Le covoiturage concept écoresponsable initié à peu près dans la même période a également montré son efficacité. Il s’agit en effet d’un système qui permet à plusieurs personnes allant dans la même direction, surtout sur les grandes distances d’utiliser le même véhicule pour faire le trajet tout en se partageant les charges.
En définitive, ces différentes décisions ont des succès divers et variés, ils concourent tous à la diminution de l’émission de gaz. Elles contribuent donc à la sauvegarde la planète.